Sommaire
L’énergie solaire est un levier de croissance économique indispensable pour l’économie mondiale, une porte ouverte à l’efficience énergétique.
Surconsommation énergétique et transition écologique
Les combustibles fossiles se consomment à une vitesse phénoménalement bien supérieure à la vitesse où elles sont produites naturellement.
Même si théoriquement, la réserve mondiale de pétrole et de lignite, de charbon et de gaz naturel permet encore de tenir encore un peu plus longtemps, les gisements actuels deviennent de plus en plus difficilement accessibles.
Bien qu’elles soient indispensables et que leurs découvertes ont permis à l’homme de faire un grand bond en avant sur l’échelle de l’évolution, leurs nuisances et la pollution qu’ils apportent ainsi que leurs impacts négatifs sur le réchauffement climatique sont devenus globales.
Durant seulement quelques siècles, la surconsommation irraisonnée d’énergies a eu raison d’une réserve que l’homme croyait intarissable.
Ajouté à cela, les contraintes géopolitiques et économiques mondiales liées aux ressources énergétiques ont engendrées des conflits d’intérêts énergétiques qui ont façonnés de façon irréversible l’histoire de l’humanité.
Actuellement, la politique énergétique mondiale s’oriente de plus en plus vers la filière des énergies renouvelables, naturelles et écologiques.
Considérées comme « inépuisables, gratuites et écologiques », ces nouvelles solutions ont la capacité de se renouveler rapidement, issues salutaires permettant de faire face à la surconsommation énergétique de l’homme moderne.
La substitution graduelle des énergies fossiles par ces nouvelles sources d’énergies de substitution, plus « propres », n’engendrant peu ou pas de déchets ou d’émissions polluantes, se traduit par l’adoption progressive de l’énergie solaire, éolienne, hydraulique, biomasse et géothermique.
Le développement de ces nouvelles sources d’énergies, qui n’émettent pas de gaz à effet de serre, fait partie du processus de la transition énergétique.
C’est une tendance majeure et nécessaire vers un développement durable, axé sur une consommation énergétique rationnelle et écologique.
Le soleil, le plus grand pourvoyeur d’énergie sur terre
Le soleil représente une source d’énergie intarissable, il est présent partout sur la surface du globe, à l’exception des zones polaires qui sont privées de lumière pendant six mois durant l’année.
A part l’énergie géothermique produite par la chaleur interne de la terre, l’énergie marémotrice générée par l’interaction de la terre et de la lune, engendrant les marées des océans, ou encore l’énergie nucléaire produite par la fission nucléaire des minéraux, le soleil constitue à lui seul l’une des principales sources d’énergies renouvelables sur terre.
Indirectement ou directement, le soleil est responsable du cycle de l’eau, des vagues et des courants marins permettent de mettre en valeur l’énergie hydroélectrique et houlomotrice.
L’énergie éolienne, quant à elle, est née par le rayonnement solaire associé à la rotation de la terre et les mouvements perpétuels des vents et des masses d’air.
C’est encore grâce à la lumière du soleil que l’homme profite de l’énergie biomasse : l’homme a pu profiter et profite encore de la forêt et du bois pour se chauffer ou pour cuire les aliments grâce à la photosynthèse.
Bref, l’énergie solaire est la plus commune, la plus accessible, la plus renouvelable et la plus répandue sur terre.
Cette énergie gratuite et durable sera encore disponible pendant au moins 4,5 milliards d’années ! Le potentiel de cette source d’énergie est donc pour ainsi dire illimité.
Les différentes formes d’énergies solaires
On distingue généralement 4 sortes d’utilisations de l’énergie solaire :
Panneaux solaires thermiques
La première permet de produire de l’eau chaude sanitaire grâce aux panneaux solaires thermiques montés aux toits des habitations.
Son utilisation s’est rapidement démocratisée, surtout auprès des particuliers, en raison de sa simplicité et de son prix peu onéreux.
Chauffage passif
La deuxième forme d’énergie solaire est appelée « chauffage passif » car elle utilise le rayonnement passif du soleil pour retenir de la chaleur.
Très simple, elle permet de chauffer les logements et maisons, à l’image des résidences utilisant des bâtiments baptisés « maisons bioclimatiques ».
Modules solaires photovoltaïques
La troisième technologie permet de produire de l’électricité grâce aux modules solaires photovoltaïques sous forme d’assemblage de cellules photovoltaïques.
Ceux-ci captent l’énergie du soleil pour la transformer en courant électrique.
L’énergie ainsi canalisée peut-être stockée dans des batteries pour les particuliers vivant sur des sites isolés.
Dans d’autres cas, elle est produite en grande quantité et injectée sur un réseau électrique plus large et commun : il s’agit d’une centrale solaire photovoltaïque.
Fours solaires « à concentration »
Dans le même genre, les fours solaires « à concentration » consistent à orienter directement le rayonnement solaire sur des jeux de paraboles et de miroirs.
La concentration de l’énergie solaire sur ces surfaces permet d’obtenir des températures allant d’une centaine à des milliers de degrés.
Selon les besoins, on y cuit des aliments ou bien on y chauffe de l’eau. Cette solution simple est surtout adaptée pour les populations habitant dans les régions désertiques et semi-désertiques.
Dans tous les cas, ces processus nécessitent au moins une bonne concentration de lumière, un ensoleillement plus ou moins important selon les exigences, le tout associé a un bon emplacement et une orientation précise des panneaux.
L’énergie solaire : solution énergétique propre et inépuisable
L’énergie solaire est une source de sécurité environnementale, économique et sociale.
L’utilisation de l’énergie solaire suscite de l’espoir dans la mesure où elle pourrait mener à l’indépendance énergétique, elle-même indissociable au développement durable et à l’autoconsommation.
A la fois propre, inépuisable et accessible pour tous, la solution énergétique solaire offre non seulement cette sécurité énergétique tant recherchée, mais elle présente aussi de nombreux intérêts pour la sécurité du développement et des investissements financiers, créant en même temps des milliers d’emplois et d’excédents de production pouvant être vendus et exportés par les pays concernés.
De plus, les risques d’accidents, de nuisances et de pollutions sont très faibles.
Les installations sont faciles à gérer et les conséquences sont moindres en cas d’accident.
Ces aléas sont faciles à circonscrire et dans de nombreux cas, les installations sont recyclables.
De nos jours, par respect de l’éthique environnementale, les industriels et les équipements solaires respectent une chaîne de traitement précise, que ce soit au niveau des matières que des installations, dès leurs fabrications jusqu’à leur fin de vie.
Contraintes et limites
Néanmoins, des contraintes et des limites méritent d’être soulevées. Celles-ci concernent :
- la disponibilité
- la gestion du stockage
- les distributions
- les contraintes organisationnelles et économiques
Les aléas climatiques jouent un rôle majeur dans l’obtention d’un rayonnement solaire favorable, celui-ci n’est disponible que pendant la journée.
Ces paramètres climatiques, associés aux conditions géographiques ne sont pas toujours propices d’un point à un autre du planisphère.
Il faut souligner ici que certains matériaux des familles des « terres-rares » utilisées dans la fabrication des cellules photovoltaïques, à l’instar de « l’indium » et du « gallium » sont difficilement accessibles.
Leurs extractions constituent une très importante pollution et que les réserves mondiales de ces matériaux rares sont limitées.